Depuis la reprise fixée au mardi 18 août, et après les visites médicales d'usage, l'équipe se façonne physiquement et tactiquement sur le parquet d'Antarès. Le coach J.D. Jackson prend la peine de donner des premières indications. Avec toutes les réserves d'usage.
« Les cinq nouveaux sont là où nous les attendions »
Quels enseignements peut-on retirer de ce début de préparation ?
« Que non seulement le groupe est en forme, mais qu’il est appliqué et volontaire. C’est un élément indispensable pour bien se mettre en route. Voir les gars montrer autant de bonne volonté ne peut que me satisfaire. »
En quoi consiste le travail entrepris ? Seulement une mise à niveau physique sous des formes variées ou bien, déjà, un apprentissage des principes collectifs ?
« Les deux, évidemment. On ne peut envisager de travailler le basket sans avoir un minimum la forme. Heureusement, la condition de chacun est globalement très intéressante et nous permet d’avancer comme nous le souhaitons. Ce n’est pas un luxe quand on connaît les échéances précoces qui nous attendent avec l’Euroleague. Donc oui, le staff commence à installer les grands principes, les bases du jeu que nous voulons déployer, en un mot, notre philosophie. »
Un mot sur les nouveaux venus et leur adaptation ?
« Les cinq sont là où nous les attendions. Charles-Henri (Kahudi) possède bien des qualités physiques et athlétiques de tout premier ordre qui ne demandent qu’à être exploitées. La compréhension du jeu, le vécu et le sérieux de Thierry (Rupert) l’imposent comme un vétéran. Marc (Salyers) est très positif. Il se plie aisément aux règles et n’hésite pas à prendre la parole pour donner des consignes. Si Guillaume (Yango) a manqué les premiers jours en raison d’une douleur au genou, il met les bouchées doubles depuis. Sa motivation à revenir au plus vite est très encourageante. Quant à Zack (Wright), que dire d’autre si ce n’est qu’il est une pile, toujours à fond et demandeur. »
Si l’absence de J.P. Batista était prévue (Tournoi des Amériques avec le Brésil), celle d’Antoine Diot ne l’était pas franchement (Equipe de France). Même si Pierric Poupet vient prêter main forte, est-ce un vrai problème ?
« Un vrai et un grand problème, oui. Le rôle qu’il doit tenir en rotation des postes 1 et 2 est très important. S’il sait ce que l’on attend de lui, je constate simplement qu’une participation de la France à l’Euro le pousserait en Pologne jusqu’au 20 septembre, inclus. Comme Alba Berlin se présente le 29 chez nous, autant dire qu’il faudra faire vite. En revanche, le cas de J.P. est différent. On compte sur lui aux alentours du 9 septembre. D’ici là, on va mettre de côté les systèmes spécifiques qui le concernent. »
La semaine prochaine, se profilent un match d’entraînement contre Poitiers puis le tournoi de Bourg-en-Bresse. Pourra-t-on, si tôt, tirer d’éventuelles conclusions des résultats obtenus ?
« Surtout pas ! En accord avec Ruddy Nelhomme (coach du PB 86), le premier rendez-vous n’est qu’une mise en jambes. Il servira pour tous, y compris les jeunes, à faire autre chose que des entraînements quotidiens. L’idée est de se donner à fond et de trouver du rythme. Le week-end sera différent. Là, on discutera des rôles de chacun, des responsabilités aussi, dans un contexte de match. Quant à en retenir quoi que ce soit, disons que l’on y avait pris une rouste l’an dernier contre Chalon-sur-Saône et failli perdre face à Bourg. Comme quoi… »