Entretien Ouest France.
Travon Bryant a passé des tests médicaux et physiques, hier, puis a rencontré ses nouveaux partenaires pour la première fois en fin d'après-midi.
Vous avez quitté le club de Kiev récemment pour quelles raisons ?
Le coach avait des plans. Je n'étais pas le joueur qu'il souhaitait que je sois. J'en ai pris acte ! J'ai décidé de partir même si j'étais déçu.
Quels étaient ses plans ?
Il voulait strictement un joueur en post-up, dos au panier. Je suis plutôt un joueur de face-up. Je n'avais donc pas le profil.
Vous avez signé pour une courte période. N'aviez-vous pas d'autres choix ?
Mon agent m'a appelé dimanche dernier. Je ne me suis pas posé de questions. Je n'avais pas d'autres propositions. Je sais que le MSB a une équipe de qualité et surtout qu'il évolue en Eurocoupe ce qui me permettra d'élever mon niveau de jeu mais aussi d'exposition, de visibilité pour mieux rebondir ensuite.
Vous avez été souvent blessé ces derniers mois. Êtes-vous fragile ou est-ce la malchance ?
C'est avant tout la malchance. Il s'agissait de blessures sur des faits de jeu plutôt qu'un problème physique récurrent.
Quelles sont vos forces et vos faiblesses ?
Je considère être un vrai joueur d'équipe. J'apporte beaucoup sur la table (sic). J'ai aussi un shoot. Globalement, je peux répondre à pas mal de sollicitations car j'ai un répertoire assez étendu, complet. En revanche, je manque de constance sur la durée d'un match. C'est là-dessus que je dois travailler.
Vous débuterez à Chalon puis vous rencontrerez Mariupol, avez-vous une idée des forces en présence ?
L'an dernier, j'ai joué Chalon, une équipe très structurée, avec une véritable identité qui n'a pas beaucoup changé d'effectif. Je suis parti de Kiev juste une semaine avant que l'on rencontre Mariupol en Ligue ukrainienne. Je sais que c'est une formation très forte sur le poste 4 avec Radoslav Rancik et le poste 2 avec l'Américain Daniel Ewing.
Recueilli par Alain Moire - Ouest France.