Guillaume Vizade
« Monaco est une équipe très équilibrée. Ils arrivent à punir les largesses qu’on laisse. C’est difficile de faire un choix, il faut les contraindre à les faire réfléchir. On première mi-temps, on a été trop permissifs. Monaco a joué très grand, ce qui leur a permis de nous empêcher de prendre des rebonds. C’est la première fois qu’on perd la bataille des rebonds contre Monaco. Ils ont trouvé le jeu aérien dans le dos de notre défense. On a fait une première mi-temps laborieuse mais courageuse. En seconde mi-temps, le niveau de qualité du basket proposé est monté ; on avait alors plus de fluidité. Le match aurait pu basculer d’un côté ou de l’autre. Quoiqu’il arrive, on n’a pas perdu à domicile. Notre équipe mérite cette victoire et ce soir, la salle était juste magnifique. Il a fallu qu’on se batte et provoquer des choses. Au dernier quart-temps, on est monté en termes d’adresse et d’exécution. Monaco avait plus d’alternance. Dans le 3e quart temps, la séquence d’euphorie de Williams Narace est à noter. Il a fait comprendre à tout le monde que c’était possible et Wilfried Yeguete a bien fini le match, c’était un sacré combat. On a toujours joué avec la volonté de jouer les yeux dans les yeux. Les joueurs ont adhéré à l’ambition. Quand je suis en mode compétiteur, je ne suis pas facile non plus, mais les joueurs me le rendent au centuple. Avec la blessure de Mike James, ils ont trouvé Jordan Loyd qui s’est comporté comme un leader. On doit résoudre le problème de manque de taille. Léopold Delaunay a rendu coup pour coup avec Okobo. Il a montré de la ténacité qu’il a développé au fil des années. Il a alterné les solutions et beaucoup d’orientation du jeu vers les intérieurs. Il faudra être capable d’imposer notre rythme et aussi être capable de faire le dos rond. Il faut provoquer les situations et avoir des séances. En face, ils sont experts pour casser le rythme, il faut savoir inverser les Momentum. Il n’y a pas de jour de récupération. La récupération doit se faire de manière séquencée. Demain on part en bus direction l’aéroport d’Orly et une séance de décrassage à l’arrivée. Dimanche, on joue l’après-midi, le temps est compressé. Monaco a un avantage car ils voyagent en avion privé. Il faudra aller jouer les yeux dans les yeux contre Monaco »
Léopold Delaunay
« On y a toujours cru, c’est une vraie bataille. C’était compliqué des deux côtés du terrain. Il fallait contrôler le rebond et prendre plus soin du ballon pour limiter les pertes de balles, les faire courir, les impacter car ils parlent beaucoup avec les arbitres quand ils ne sont pas contents. Cela n’a pas été simple, il y a des moments où on abandonnait un peu et on s’est dit à la mi-temps, qu’il fallait remettre de l’énergie. D’ailleurs, le match était plus offensif en seconde mi-temps. A la fin quand Trevor Hudgins est aux lancers francs, on a tous confiance en lui. Cela va être le 3e match dimanche, ce sera une énorme bataille, il ne faut pas se poser des questions si on veut aller en demi. La volonté, la motivation, jouer avec notre cœur sont nos atouts. Cette saison, on joue bien face aux gros, on joue libérés avec plus d’envie. C’est la victoire qui est importante ce soir et non mes statistiques. J’ai amené ce que je pouvais comme l’énergie, il reste encore un match à aller chercher. On repart demain. Physiquement, c’est dur mais la victoire fait du bien ».
Vassilis Spanoulis
« Je félicite l’équipe du Mans pour sa victoire. Je ne veux pas commenter la fin du match. Chaque match, c’est un match mental. On doit se concentrer sur le championnat après la déception de la finale du Final Four. Nous sommes des professionnels et on doit faire le travail ».
Petr Cornelie
« On ne perd pas le match sur la dernière action. On le perd en deuxième mi-temps sur la défense, où on encaisse 55 points. Cela a effacé tout le travail défensif de la première mi-temps. Ils ont été très bons ce soir. Ceci dit, on a quand même mis 53 points en deuxième période et on score à 87 points au final. Offensivement, cela a été, c’est plus en première mi-temps que c’était poussif mais défensivement, on était là. On a pêché sur les stops. Tant qu’on défend, on est dans une position de gagner les matchs. Quand les équipes jouent contre nous, elles sont extrêmement déterminées. C’est le lot d’une équipe compétitive qui arrive tous les week-ends avec des équipes qui font tout pour les gagner. On sort d’une finale européenne. Il y a maintenant un 3e match, il faut aller chercher la demi-finale. Il faut qu’on les limite à 75 points pour gagner le match et être vigilants car dès qu’ils font des stops, ils relancent. Il faut les laisser sur demi-terrain. Il y a de la fatigue mais on a un effectif pour gérer ce type de calendrier ».