Les Espoirs ont perdu le match des leaders face à Gravelines 68-81.
Après avoir débuté la saison par 5 succès consécutifs, les joueurs d'Antoine Mathieu ont enregistré leur premier revers face au grand favori de la compétition. L'an passé, les Nordistes avaient été de dignes dauphins des Manceaux, champions de France. Ils ont confirmé à Antarès qu'ils seraient difficiles à manoeuvrer cette saison.
Le Film du match :
Les Manceaux laissaient les Nordistes prendre le meilleur départ (0-5, 2ème). Les Sarthois ne se laissaient pas distancer et égalisaient même sur un triple de Fabrice Diard (12-12, 9ème). Ils voyaient cependant les Maritimes terminer le 1er quart-temps avec 4 points d'avance (14-18). Les Sarthois accusaient rapidement un retard de 10 unités (14-24, 13ème) mais en avaient grignoté la moitié à la mi-temps (32-37). Miguel De Almeida permettait aux siens de passer en tête pour la seule fois du match (40-39, 23ème). Longtemps à portée des visiteurs (48-51, 28ème), les joueurs d'Antoine Mathieu lâchaient prise en fin de 3ème acte (53-61). Sur un panier primé du Gravelinois William Howard, l'écart culminait à 15 points (56-71, 33ème). L'espoir d'un retournement de situation naissait quand Miguel De Almeida rapprochait son équipe (64-71, 37ème) mais les Manceaux ne pouvaient résister au rush final des Nordistes (68-81).
L'Espoir manceau du match :
Vétéran de l'équipe, Jean-Baptiste Maille a passé 39 minutes sur le terrain et il n'a pas ménagé sa peine. Tirant à 50% aussi bien à 2 points qu'à 3 ou encore aux lancers-francs, il terminait la partie avec un capital de 14 points. Combatif à souhait comme à son habitude, il s'offrait un double double avec 11 passes délivrées tout en prenant 8 rebonds et provoquant 7 fautes. Le bilan chiffré ne pouvait qu'être élevé. Il l'était avec une évaluation de 22.
Le Chiffre du match :
13. C'est l'écart au tableau d'affichage en défaveur des Manceaux. Leur défaite s'explique par une domination des Maritimes dans tous les domaines. Face à des adversaires plus adroits (42,2% contre 50,0%), les Sarthois ont quasiment réussi autant de paniers (27-28) mais 3 de moins à 3 points (5-8). L'essentiel de la différence s'est faite aux lancers-francs (9 contre 17). Faisant jeu égal au rebonds, les Manceaux peuvent se mordre les doigts de s'être fait voler 11 ballons quand ils en chipaient seulement 4, leurs adversaires retrouvant ainsi autant de possessions pour tirer.