JD JACKSON (MSB) :
On avait bien entamé le match et après on a calé. Marquer deux points seulement dans le 2e quart-temps, c'est incroyable. A ce moment du match, on ne jouait plus ensemble, on s'enfermait, on avait trop de balles perdues et l'ASVEL avait une bonne adresse à 3 points.
A la mi-temps, j'ai demandé aux joueurs de montrer un nouveau visage. Avec du rythme et des tirs, on s'est repris, ils ont été héroïques à l'image d'Alain Koffi et de JP Batista qui a réussi à s'exprimer des deux côtés du terrain.
Alain KOFFI (MSB) :
On commence le match assez bien, ensuite on n'a pas su arrêter Edwin JACKSON et on ne mettait pas les tirs. On a eu un trou d'air. Le coach, à la mi-temps, nous a secoués et on a eu une réaction d'orgueil. Si on sait réagir avec un écart de plus de 20 points cela veut dire que l'on a un bon groupe, mais il faut s'appuyer sur ce que l'on sait faire : une grosse défense et nous faciliter la tâche en courant sur le terrain.
Pierre VINCENT Coach (ASVEL) :
Le Mans revient fort, c'était attendu, j'avais prévenu les joueurs. On a commencé la première mi-temps avec de l'adresse extérieure qui a compensé nos pertes de balles. En deuxième mi-temps, on a été malmené, et après, tout a été contre nous. Il fallait plus de rythme, courir, avoir une attitude, un mental. On prenait des baffes, on tendait l'autre joue. Il y a des joueurs qui ont réagi mais de façon isolée. On n'a pas trouvé le collectif, on a fait n'importe quoi. On a été toujours surpris, on force des situations de un contre un, qui nous coûtent très chers. Il nous manque un patron sur le terrain sur qui s'appuyer.
Paccelis MORLENDE (ASVEL) :
L'équipe a montré deux visages. Au moment où ils reviennent, on subit. On prend des baffes et on fabouille notre basket. On n'a pas la réaction qu'il faut, il fallait s'attendre à ce que Le Mans revienne dans le match à domicile. C'est le genre de situation qui ne devrait pas nous arriver.