Après avoir concédé une sévère défaite aux Franciliens, les Sarthois pointent au 12ème rang du classement.
Fin 2013, le bilan des Manceaux était de 9 victoires et 6 défaites. 2 mois et demi plus tard, il est de 10 victoires pour 14 défaites puisque pendant cette période les joueurs d’Antoine Mathieu n’ont engrangé qu’un seul succès pour 8 revers. Nul doute qu’ils tireront de leurs échecs les enseignements utiles. Il ne leur reste cependant plus que 6 matchs pour réintégrer le Top 8 synonyme d’une participation au Trophée du Futur, objectif de la saison. 12èmes au classement, ils ont 2 victoires de retard sur Strasbourg et un point-average défavorable.
Les Cinq de départ :
MSB : Corentin Desnos, Louis Marchand, Alexis Thomas, Petr Cornelie et Youssoupha Fall
Paris-Levallois : Bacari Seydi, Maxime Roos, Jordan Aboki, Solly Stansbury et Vincent Poirier
Le Film du match :
Les Manceaux soutenaient la comparaison en début de match et menaient même à l’issue du 1er quart-temps (20-16). En fermant l’accès à leur cercle, les Franciliens prenaient les choses en main dans la 2ème période et renversaient la tendance si bien qu’au repos les joueurs d’Antoine Mathieu pointaient à 5 longueurs (32-37). Les Parisiens continuaient sur leur lancée sans réelle opposition des Sarthois dont le retard devenait insurmontable après 30 minutes (42-56). Les Tangos continuaient à subir dans le dernier acte d’autant plus que les Parisiens ne baissaient pas de rythme. Fatalement l’écart grandissait pour s’établir à 21 points au buzzer final (50-71).
Le Manceau du match :
Seul Manceau à dépasser la barre des 10 points, Antoine Wallez s’avérait le joueur le plus complet de l’escouade d’Antoine Mathieu avec une évaluation de 13, soit la même que celle de Petr Cornelie. Venu du banc, il a quand même évolué pendant 31 minutes pendant lesquelles il n’a pas fait que de la figuration. Auteur de 16 points, il aurait pu faire mieux avec un brin de réussite supplémentaire que ce soit aux tirs (6/12) ou aux lancers-francs (4/9). Agressif à souhait, il provoquait 8 fautes et volait 2 ballons tout en apportant son écot à la lutte sous les panneaux (7 rebonds).
Le Chiffre du match :
50. Pour la 3ème fois en 5 matchs, les Sarthois se sont contentés de 50 points. Dans les 2 autres, ils n’avaient fait guère mieux (58). Face au PL, ils ont été certes plus adroits (40,8%) que les Franciliens (35,7%) mais ils n’ont tiré qu’à 49 reprises contre 76 pour leurs adversaires, la différence s’expliquant en grande partie par les 22 rebonds pris par les Parisiens sous le panneau manceau.