Dans le match d'ouverture de la 7ème Semaine des AS, Roanne a dominé Gravelines-Dunkerque 63-61. Ce match a plus valu par son suspense que par la réussite des protagonistes (33% pour Roanne et 38% pour Gravelines-Dunkerque). Pour Roanne, l'essentiel est atteint. Les joueurs de Jean-Denys Choulet joueront la première demi-finale samedi à 18 heures.
La Chorale avait démarré pied au plancher (8-0, 3ème) avant que Yannick Bokolo n'inscrive cinq points chaleureusement salués par les supporters manceux tout de tango vêtus et déjà en place pour le match d'après entre le MSB et Le Havre. Le BCM usait des tirs au-dela de l'arc sans réussite (1/7) si bien que les Roannais, dominateurs au rebond (15-3) s'échappaient (17-9, 8ème) avant un léger rapprocher nordiste (20-16 après 10 minutes).
Il fallait attendre 3'20 avant que JK Edwards ne réussisse les deux premiers points du deuxième acte immédiatement imité par Yannick Bokolo 20-20, 14ème). Le temps-mort de Jean-Denys Choulet ne stoppait pas la série maritime 14-0 à cheval sur les deux quarts-temps (20-28, 17ème). Après être restés sept minutes sans marquer, les Choraliens réagissaient, égalisant à 13 secondes du repos (28-28). Pourtant, ce sont les Gravelinois qui regagnaient les vestiaires nantis de deux points d'avance inscrits par JK Edwards après une faute de Curtis Sumpter à la dernière seconde, 28-30 à la mi-temps.
Alors que les Nordistes s'étaient légèrement échappés, Roanne entamait un 11-0 pour dans un premier temps égaliser à 37-37 après une faute technique de Christian Monschau (contestation) immédiatement suivie d'une autre de Tony Skinn (simulation) puis prendre le large (43-38, 25ème). L'abandon du concours quasi stérile à 3 points par le BCM pour le jeu intérieur provoquait les quatrièmes fautes de Uche Nsonwu-Amadi et Curtis Sumpter. Immédiatement les Maritimes pressaient et, sur trois lancers-francs de Rashaun Freeman (2) et Yannick Bokolo (1), se portaient devant (45-47, 29ème) avant de conserver la tête à la fin du troisième quart (49-50).
Après l'élimination du Roannais Curtis Sumpter pour cinq fautes, les deux équipes étaient encore à la lutte (57-56, 37ème). Tout de suite après, la cinquième faute (offensive) de Uche-Nsonwu Amadi annulait une nouvelle réussite de Chris Monroe. Yannick Bokolo donnait trois points d'avance à Gravelines (60-57, 39ème). C'était le moment choisi par Aaron Harper pour arracher la décision. Le Choralien inscrivait cinq des six derniers points de son équipe et lui offrait la victoire (63-61) synonyme de billet pour la demi-finale.
Chez les vainqueurs, Aaron Harper a été le meilleur marqueur du match avec 21 points. Curtis Sumpter a compilé 10 points et 7 prises (meilleur rebondeur avec Uche-Nsonwu Amadi, 7 également). Chris Monroe a ajouté 17 points tout en délivrant 5 passes.
Côté Nordiste, Yannick Bokolo s'est fendu de 13 points et 4 passes. JK Edwards a marqué 12 points tout comme Tony Skinn, distributeur également de 4 passes. Rashaun Freeman a inscrit 10 points tout en prenant 6 rebonds alors que Tony Stanley réalisait pareille moisson sous les paniers.
Jean-Denys Choulet (entraîneur de Roanne ) : « Je félicite l'équipe qui a réussi à s'imposer avec trois joueurs majeurs sur le banc (Monroe, Nsonwu et Sumpter, ndlr) face à une forte équipe de Gravelines. Sur la défense de zone, ça a bien fonctionné au début car Gravelines n'avait pas d'adresse. Ensuite, on a laissé trop de drives aux Gravelinois alors qu'on sait que c'est leur force. Sur l'utilisation de Nsonwu, on a encore du mal à profiter des prises à deux ou à trois qui doivent ouvrir des tirs ouverts à nos shooteurs. Mais on est encore là ! Et on sera là samedi. Pour l'instant, on est les seuls à pouvoir le dire même si je trouve que l'équipe manque d'enthousiasme. On s'est imposé sur les derniers matches sur des petites marges et ça ne passera peut-être pas toujours. Notre équipe a du mal à exploser car beaucoup de joueurs sont timides. »
Aaron Harper (Roanne) : « Ce dernier tir n'était pas prévu dans le système mis en place sur le temps mort. Je me suis retrouvé avec le ballon et j'ai profité d'un swich de la défense pour prendre le tir et c'est rentré. J'aime bien ce surnom de tueur silencieux. C'est un rôle que j'affectionne. Je garde toujours confiance en moi. Même si je manque un tir, je n'hésiterai pas à prendre le prochain. Sur la rencontre, c'était un match très défensif et on s'est vraiment appliqué dans ce secteur. Par rapport à la compétition qui s'était déroulée il y a deux ans, on se connaît moins. On a du composer avec beaucoup de blessures avec donc des changements de joueurs mais tout est en train de se mettre en place ».