Le MSB n'est pas tombé dans le piège parisien en venant à bout de Paris-Levallois (73-71). Cette victoire permet à JD Jackson et ses hommes de rester à la huitième place avant le périlleux déplacement à Cholet samedi prochain.
Paris n’avait pas encore perdu en saison régulière à Antarès depuis son mariage avec Levallois. Ce n’est plus vrai. Il s‘en est fallu d’un échec de Michel Morandais à l’ultime seconde. Les joueurs de JD Jackson auraient dû s’éviter la peur des derniers instants. Menant de 12 points au repos (47-35), ils avaient fait gonfler leur matelas à 15 unités au début du 3ème quart (52-37, 23ème). Hélas, la machine mancelle s’enrayait alors. Les intérieurs sarthois n’étaient pas en réussite (4 paniers sur 15 tirs pour JP Batista et Thierry Rupert) mais Mika Kakiouzis sévissait depuis l’arc. Pourtant, l’écart fondait inexorablement pour être réduit à sa plus simple expression à l’entame de la dernière minute (70-69). La balance allait pencher du côté manceau. Le MSB est toujours 8ème en compagnie de Pau.
Le Tournant du match :
Avec 2 petits points d’écart au final, la décision s’est évidemment faite dans les dernières secondes. Il en restait 10 au chronomètre. Sur l’attaque mancelle précédente, Antoine Diot venait de convertir 2 lancers-francs et de donner un soupçon d’air aux siens (72-69). Au sortir du dernier temps-mort de Christophe Denis, Mika Kakiouzis commettait une faute sur Andrew Albicy. Le jeune meneur parisien ne tremblait pas (72-71). Evidemment, Eric Chatfield envoyait Marco Pellin sur la ligne de réparation. Après avoir converti le premier lancer, le Manceau loupait le deuxième (73-71). Lamont Hamilton capturait le rebond. Les Franciliens avaient largement le temps pour traverser le terrain. Michel Morandais se voyait offrir un tir ouvert à l’ultime seconde. Le cercle renvoyait le ballon. Tout Le Mans respirait.
L’Homme du match :
Antoine Diot a mené son équipe à la victoire et c’est l’essentiel. De plus, il s’est occupé de tout. S’il n’a pas fini meilleur Manceau tant à la marque qu’au rebond (Mika Kakiouzis était là), il a quand même totalisé 16 points à 5/12 aux tirs et pris 4 rebonds. Et encore, il était malheureux dans ses tentatives au-delà des 6,75 m (1/7). Intelligent et placé en défense, il a volé 6 ballons aux Parisiens. Inspiré et agressif en attaque, il a délivré 8 caviars à ses partenaires et provoqué 6 fautes dont certaines l’amenaient aux lancers-francs avec 100% de réussite (5/5). En 36 minutes, son évaluation se montait à 27, son record en carrière en Pro A.
Le Chiffre du match :
21. Soit le total de points marqués par Mika Kakiouzis qui a explosé ses records à la marque et à l’évaluation (24) depuis qu’il est arrivé en Sarthe début décembre. Quand Antoine Diot travaillait dans l’ombre, le Grec illuminait Antarès. A la peine à moins de 6,75 m (3/6), il rayonnait au-dela (5/8). 4 de ses triples étaient inscrits à des moments cruciaux. 2 dans le coin droit en fin de 1ère mi-temps donnaient 12 longueurs d’avance à la mi-temps (47-35). Au buzzer du 3ème quart, la bombe venait du coin gauche (62-49). Et c’est dans l’axe qu’il repoussait Paris à 5 longueurs (70-65) à une minute du terme.
La vidéo du match :
MSB Flash: MSB - Paris-Levallois
envoyé par MSB-FR.
