Victoire du Mans dans la douleur ! Malgré un avantage de treize longueurs à la fin du troisième quart temps (63-50), les hommes de JD Jackson se sont quelque peu relâchés en fin de match permettant à Chalon un retour inattendu. Heureusement pour les sarthois, les visiteurs ne sont jamais parvenus à recoller au score malgré plusieurs opportunités. Au final, le MSB s'en sort bien et continue sur sa lancée en championnat avec une nouvelle victoire qui les rapproche des sommets du classement.
Privé de Brian Boddicker (remplacé par Marcellus Sommerville), Jérôme Schmitt, Stéphane Risacher ou encore Jonathan Hoyaux, Greg Beugnot a proposé un visage défensif inattendu de son équipe. Les Manceaux se sont empêtrés dans la nasse installée par le tacticien bourguignon. Ils ont subi le faux-rythme d'un adversaire diminué au point de jouer avec les nerfs du public (65-61, 35ème et 74-70, 39ème). Au final, cinquième victoire en six matchs.
Le tournant du match :
Il reste un peu moins de cinq minutes à jouer. Chalon se fait dangereux et pointe à 6 longueurs du MSB (67-61). Dee Spencer, bloqué à 13 points depuis le repos, trouve alors la clé de la défense bourguignonne. Il provoque la cinquième faute de Philippe Braud et convertit les deux lancers-francs. Sur l'attaque suivante des Manceaux, il se libère sur la droite et envoie la gonfle depuis l'arc. Ficelle. 72-61. Antarès respire. Dee Spencer terminera avec 20 points et aurait pu figurer dans les rubriques suivantes.
L'homme du match :
Maleye Ndoye. Quoi !. Il n'a marqué que 3 points. Certes, mais demandez à Blake Schilb ce qu'il pense du traitement qui lui a été réservé par le gentil Maleye. Après le Parisien AD Vassallo, le Chalonnais a été cuisiné aux petits oignons par le Sénégalais. Jamais Blake Schilb n'avait marqué aussi peu de points (11) et pris aussi peu de tirs (10) depuis la première journée tout en n'ayant pas le moindre lancer-franc à tirer. L'occasion nous est donnée de souligner la mutation d'un joueur, leader offensif de la JDA Dijon, devenu l'homme des missions défensives de JD Jackson.
Le chiffre du match :
17. C'est le nombre de balles perdues par les Sarthois. Dans un match où elles valaient cher, les Manceaux en ont rendu trop à leur adversaire, et parfois bêtement. Au bilan, le ratio passes décisives (18) / balles perdues (17) est tout juste positif. Voilà un axe de travail qui n'a pas échappé aux techniciens.