Ou 2 sur 2, comme deux victoires en deux matchs. Même si tout ne fut évidemment pas parfait, le MSB s'est imposé de vingt points face au BCM Gravelines-Dunkerque (75-55). La satisfaction est aussi venue de la prestation encourageante des joueurs sortis du banc (22 points et 23 rebonds).
Probablement irrités par la remise en cause de leur victoire face à Strasbourg, les Sarthois ont voulu remettre les pendules à l'heure. Jamais les Nordistes n'ont pu faire sauter le verrou défensif placé par les hommes de JD Jackson. Limités à 30,8% de réussite aux tirs, les Maritimes laissaient les rebonds aux Sarthois qui se régalaient de jeu rapide et paniers faciles. Manifestement, les 32 points de Ben Woodside face à Chalon avaient marqués les esprits. Jamais le meneur américain du BCM n'a pu s'exprimer totalement (5 points, 5 rebonds et 4 passes mais 4 balles perdues). JK Edwards (10 points et 11 rebonds) présentait une évaluation de 16, la seule à deux chiffres des hommes de Christian Monschau. Plus que le score final, l'écart à l'évaluation (93-47) soulignait la domination mancelle.
Le tournant du match
A 15-15, les Manceaux ont décidé de déployer les barbelés en défense. Le temps de la course en tête était venu. Jamais les Maritimes n'ont eu le plaisir de tutoyer à nouveau les partenaires de JP Batista au score.
L'homme du match
Quand JD Jackson l'a fait sortir à quelques minutes de la fin, une belle ovation lui a été réservée. Zack Wright, c'est de lui qu'il s'agit, invitait alors le public à faire plus de bruit. Dans les couloirs et sur les parkings, les superlatifs fusaient déjà. 10 points, 8 rebonds (le meilleur manceau) et 5 passes pour une évaluation de 23. Nul doute que le premier double double n'est pas loin. Un commentateur radio pronostiquait même un triple double. Pas mal pour un meneur d'1,86 m.
Le chiffre du match
2. Lors des deux dernières minutes du match, les deux frères Kahudi, Charles et Henri, ont été associés sur le parquet en compagnie de Negueba Samaké. Les joueurs du cinq de départ, debout devant leur banc de touche, savouraient ces instants et ne ménageaient pas leurs encouragements.