Les Manceaux ont tenu 30 minutes avant de lâcher prise contre l’armada monégasque.
Menant à la pause (36-35), les Sarthois pouvaient encore y croire à 10 minutes du terme (57-60). Relégués à 11 longueurs au coeur de la dernière période (61-72, 36ème), les joueurs d’Alexandre Ménard s’inclinaient finalement par le même écart. Ils avaient cédé sous les coups de boutoir à répétition de la Roca Team, trop puissante pour eux comme pour les autres équipes de Pro A. Après Nanterre et Monaco, le MSB va accueillir Orléans, une formation moins huppée, samedi prochain. D’ici là, le déplacement à Sassari mercredi en Ligue des Champions donnera une idée des possibilités actuelles des Manceaux.
Les Cinq de départ :
MSB : Giordan Watson, Olivier Hanlan, Mike Gelabale, Ryan Pearson et Mouph Yarou
Monaco : Zack Wright, Jamal Shuler, Yakuba Ouattara, Amara Sy et Brandon Davies
Le Film du match :
1er quart-temps : 15-16
Mouph Yarou sévissait d’entrée (4-0, 2ème). Ryan Pearson entretenait l’écart (6-2, 3ème). A la faveur d’un 6-0, les Monégasques inversaient la tendance (6-8, 5ème). Jordan Aboudou imitait Mike Gelabale derrière l’arc (9-11, 6ème). Ryan Pearson et Will Yeguete reprenaient les commandes (13-11, 7ème). Petr Cornelie répondait bien à Zack Wright (15-13, 10ème) mais un 2+1 de Dee Bost donnait l’avantage à l’ASM à l’issue du 1er quart-temps (15-16).
2ème quart-temps : 21-19
Dans les 10 minutes suivantes, aucune des deux formations ne parvenait à s’échapper. L’avance des joueurs de la Principauté ne dépassait pas 2 points (18-20, 12ème puis 20-22, 13ème). Il en était de même pour les Sarthois après des réussites de Giordan Watson (24-22, 14ème puis 27-25, 16ème). La période était naturellement ponctuée d’égalités (18-18, 20-20, 22-22, 25-25 puis 27-27, 16ème). Les Monégasques faisaient un mini-break (27-30, 17ème) compensé par un 2+1 de Ryan Pearson (32-32, 18ème). Après un lancer-franc de l’Américain, Dee Bost y allait, lui-aussi de son 2+1 (33-35, 20ème). Derrière l’arc, Giordan Watson donnait quand même l’avantage au MSB à la mi-temps (36-35).
3ème quart-temps : 21-25
Au retour des vestiaires, Olivier Hanlan et Giordan tentaient une échappée (41-35, 22ème). Ils étaient ausitôt repris (41-41, 24ème). Giordan Watson remettait ça (43-41, 25ème). Dee Bost lançait une succession de réussites à 3 points de part et d’autre (52-50, 26ème). Giordan Watson se contentait d’un panier simple (54-50, 28ème). Un funeste 10-0 s’abattait alors sur l’escouade mancelle reléguée à 6 longueurs (54-60, 30ème). Avant d’en finir avec le 3ème acte, Will Yeguete réduisait l’écart de moitié (57-60).
4ème quart-temps : 20-28
Le même ramenait les siens sur les talons des Monégasques (59-60, 31ème). Vexés, ceux-ci assénaient un décisif 13-2 établissant l’écart à -11 (61-72, 36ème). Avec l’aide de Giordan Watson, Mike Gelabale tentait un timide rapprochement à longue distance (71-79, 38ème). Les Sarthois restaient entre 8 et 10 points derrière les joueurs de la Principauté (73-81, 39ème puis 75-85, 40ème). Giordan Watson inscrivait 2 derniers lancers-francs avant un ultime triple de Jamal Shuler (77-88).
Le Manceau du match :
Avec 31 minutes, Mike Gelabale a bénéficié du temps de jeu le plus important de tous les acteurs. S’il a laissé à Giordan Watson l’oscar du meilleur marqueur sarthois (20 points), le Guadeloupéen a totalisé 16 unités à 4/7 aux tirs dont un sans-faute derrière l’arc (3/3) et un impeccable 5/5 aux lancers-francs. Impliqué dans la conquête du ballon (7 rebonds et 1 interception), il a également délivré une passe décisive pour finir avec l’évaluation mancelle la plus haute (20).
Le Chiffre du match :
5. Les Sarthois ont gagné la bataille du rebond en prenant 5 rebonds de plus que les Monégasques. Ils ont également contré 5 tirs de la Roca Team. Par contre, ils ont moins bien maîtrisé la balle puisqu’ils ont perdu 5 ballons de plus que leurs adversaires (11 contre 6). Surtout, pour alimenter la marque, les hommes d’Alexandre Ménard ont souffert de la comparaison au-delà des 6,75 m. Pourtant en réussite (53,8%), ils n’ont marqué que 7 paniers primés, soit 5 de moins que les leaders de Pro A (12).