La rencontre d'hier soir a vu les joueurs et pas mal de spectateurs avoir la tête et les jambes ailleurs. Les joueurs de Rouen étaient déjà quasiment en vacances et du coté sarthois ont pensais plus aux autres rencontres de Pro A pour savoir qui affronterait le MSB.
Le match, sans grands enjeux débutait par un mauvais début de quart temps du MSB qui ne scorait pas dans les trois premières minutes. La défense était plus ou moins présente, mais les sarthois balbutiaient leur attaque. Ce ne fut que partie remise quand le MSB décida de lancer sa dynamique. Après 5 minutes il y avait égalité (10-10), c’est ensuite que le MSB accéléra. Néanmoins, Rouen affichait du répondant au jeu extérieur sarthois et restait en course portée par les nombreux rebonds offensifs (9 dans le QT), 26-23 à la fin du 1er QT.
Le MSB décida dès le début du second quart, porté par la très bonne entrée d’Antoire Diot et de David Bluthenthal de lâcher les bras et parallèlement de lâcher Rouen. Un 21-40 en cinq minutes permit au Mans de prendre une avance conséquente après 15 minutes de jeu (47-27). La défense rouennaise ne répondait plus et l’attaque sarthoise profitait de la défense bien au point, par du jeu rapide et des espaces. Mi-temps : 59-38.
Le suspense était bel et bien mort, tout comme l’enjeu, mais il restait 20 minutes à jouer. M. Veyronnet précisait après match qu’il espérait que JD laisse certains joueurs sur le banc en seconde mi-temps, mais son vœu ne fut exhaussé et on comprend ces préoccupations. Le MSB continuait d’appuyer sur l’accélérateur et l’écart grimpait atteignant des sommets suite aux paniers de B Dixon, D. Bluthenthal et Dee Spencer. Fin 3e QT : 83-50.
Les dix dernières minutes virent les jeunes du MSB s’exprimé et l’écart se stabiliser. Les 100 points étaient atteints à cinq minutes du terme et Antarès avait déjà la tête, soit en Hongrie, soit à Bercy, selon l’interprétation des chants Félins.
Le MSB termine sa saison régulière en pleine confiance et démontrant une maitrise et une aisance plaisante à voir et donnant de l’ambition. Il faudra concrétiser cela dans un premier temps à Bercy dès dimanche puis en Playoffs, avec comme premier adversaire sur la route, Gravelines.