Pour son retour, Alain Koffi a joué un bien vilain tour à son ancien club.
Il est bien trop tôt pour tirer des conclusions hâtives sur ce match et, selon le leitmotiv, la saison sera longue. Force est pourtant de constater que nombre de spectateurs ne s'attendaient pas à recevoir une douche froide dès le premier match officiel de la saison comme l'avait fait Le Havre, il y a 4 ans (55-58). C'est une autre équipe normande, le SPO Rouen, qui est venue pointer du doigt les nombreux points à travailler. Malgré tout, laissons le temps au temps.
Le Film du match :
1er quart-temps : 10-20
Restant dans les starting-blocks, les Manceaux ne tardaient pas à être relégués (2-10, 5ème). Loin de s'arranger, les affaires continuaient à tourner mal si bien qu'à la fin du 1er quart-temps, le retard était de 10 unités (10-20).
2ème quart-temps : 14-23
D'un rythme de métronome, les Rouennais s'échappaient sans à-coup (+15 à la 15ème, 16-31) et climatisaient Antarès au repos (24-43).
3ème quart-temps : 23-10
En deux temps, les joueurs d'Erman Kunter se reprenaient. D'abord avec un 9-0 (33-46) puis à la faveur d'un 10-0, ils étaient sur les talons des invités en Pro A (47-48, 29ème). Ceux-ci reprenaient un peu d'air dans les derniers instants du 3ème acte (47-53).
4ème quart-temps : 14-10
Malgré leurs efforts, les Sarthois pointaient encore à 6 longueurs au cœur de la dernière période (50-56, 35ème). Revenus tout près des Normands à l'entame de la dernière minute (59-60), ils égalisaient à 2 secondes et 3 dixièmes de la fin grâce à Shy Ely (61-61). Hélas, Joe Trapani anéantissait les espoirs manceaux d'une prolongation (61-63).
Les Manceaux du match :
Shy Ely et Michal Ignerski terminaient tous deux les débats avec une évaluation de 15. Pour cela, l'Américain se fendait de 14 points à 6/10 aux tirs tout en prenant 4 rebonds. Pour sa part, le Polonais enquillait 7 paniers sur 13 tirs et finissait meilleur marqueur du match avec 15 points, à égalité avec le Normand Daequan Cook.
Le Chiffre du match :
2. Bien sûr, les joueurs d'Erman Kunter s'inclinaient de 2 points mais surtout ils réussissaient 2 fois moins de paniers primés que les Rouennais (3 contre 6) et tentaient 2 fois moins de lancers-francs (9 contre 18). Tout ceci soulignait le manque d'agressivité offensive des Sarthois en même temps que le faible danger apporté par les extérieurs manceaux. La défense des joueurs de Christophe Denis s'en trouvait alors facilitée.