A l'issue d'un match plaisant, les Manceaux se sont offerts une victoire importante dans l'optique des playoffs.
Voir Antarès debout à une minute de la fin pour saluer les joueurs de JD Jackson, ce n'était pas arrivé depuis bien longtemps. Le public sarthois restait sur une pâle impression face à Paris-Levallois mais était venu en nombre (5600 spectateurs) pour retrouver les vainqueurs de Limoges. Les sourires sur les visages traduisaient le plaisir des fans du MSB. Dans le sillage d'un Vaughn Duggins étincelant (23 points, les Manceaux ont fait un grand pas vers les playoffs. Sauf répétition de contre-performances, les Tangos seront encore dans le Grand Huit en mai.
Les Cinq de départ :
MSB : DaShaun Wood, Pape Sy, Charles Kahudi, Reyshawn Terry et JP Batista
Lyon-Villeurbanne : Chris Wright, Edwin Jackson, Marko Keselj, Amara Sy et Georgi Joseph
Le Film du match :
1er quart-temps : 13-12
Si JP Batista avait ouvert le score, l'ASVEL ne tardait pas à prendre les devants (2-4, 3ème). Après 2 lancers-francs de Reyshawn Terry, les Villeurbannais se permettaient une petite échappée (4-10, 7ème). Tweety Carter répondait à JP Batista (6-12, 8ème). A lui seul, Vaughn Duggins alimentait un 7-0 et les Manceaux s'emparaient des commandes (13-12).
2ème quart-temps : 18-16
Si Tweety Carter plantait un panier primé, Vaughn Duggins lui rendait la monnaie de sa pièce également depuis les 6,75 m (16-15, 12ème). En marquant les 7 points sarthois suivants, Alain Koffi montrait la voie à DaShaun Wood (26-19, 16ème). Grâce à un triple, Charles Kahudi portait l'avantage manceau à 8 unités (29-21, 17ème) puis l'entretenait (31-23, 19ème). 5 points d'Amara Sy et 2 lancers-francs d'Erwin Jackson faisait fondre l'avance des Tangos avant le repos (31-28).
3ème quart-temps : 24-19
Dès le retour des vestiaires, Edwin Jackson remettait les deux équipes à égalité (31-31, 21ème). JP Batista pouvaient scorer à 2 reprises (35-31, 22ème), la Maison Verte, par Marko Keselj, collait toujours aux basques des joueurs de JD Jackson (37-35, 23ème). Amara Sy se démenait (39-37, 24ème). Vaughn Duggins remettait le couvert sous forme de 5 points (44-37, 25ème). Après un rapprocher lyonnais (44-41, 25ème), les Manceaux, euphoriques, assénaient un 9-0 et leur capital s'élevait à 12 points (53-41, 28ème). Georgi Joseph et Uche Nsonwu-Amadi grignotaient le retard villeurbannais en fin de 3ème période (55-47).
4ème quart-temps : 20-15
Georgi Joseph rendaient l'ASVEL encore plus dangereuse (55-49, 31ème). Tweety Carter (57-51, 32ème) puis Edwin Jackson l'imitaient (59-51, 33ème). Uche Nsonwu-Amadi jouait des muscles (59-56, 34ème). Edwin Jackson maintenait la pression (61-58, 36ème). Vaughn Duggins, DaShaun Wood et JP Batista larguaient les Villeurbannais à 10 longueurs (68-58, 37ème). DaShaun Wood, qui venait de remplacer Vaughn Duggins blessé, poussait le bouchon à 12 unités (72-60, 38ème). Non content de maintenir leur avance, les partenaires de JP Batista la faisait croître avant le buzzer final (77-63).
Le Joueur du match :
Avant de quitter prématurément la scène, victime d'un coup sr le genou, Vaughn Duggins avait eu le temps de marquer le match de son empreinte. En un peu moins de 26 minutes de jeu, il se révélait le joueur le plus complet de la partie avec une évaluation un poil supérieure à celle du Villeurbannais Edwin Jackson (27 contre 26). Pour arriver à ce total, Vaughn Duggins avait compilé 23 points, 3 rebonds et 3 passes. En état de grâce, il frôlait la perfection aux tirs convertissant 8 de ses 9 tentatives dont 5 paniers primés sur 6 tirs depuis les 6,75 m.
Le Chiffre du match :
4. 4 Manceaux ont terminé la rencontre avec un minimum de 10 points dans leurs besaces et les 4 mêmes affichaient une évaluation à 2 chiffres au bilan final. Outre Vaughn Duggins et ses 23 points pour une évaluation de 27, JP Batista avait inscrit 14 points (16), DaShaun Wood en avait ajouté 12 (16) et Reyshawn Terry 10 (11). Sans jamais se relâcher, les joueurs de JD Jackson avaient construit leur victoire au fil du match après avoir remporté les 4 quarts-temps un peu plus largement à mesure que la rencontre avançait (13-12, 18-16, 24-19 et 22-16) si bien que l'avantage maximal n'intervenait qu'en toute fin de match (+14).