Gagner dans la salle de l'Aris relève de la performance. Les joueurs de JD Jackson l'ont fait. Antoine Diot, sur un lay-up, a donné la victoire aux siens (72-71). Cette victoire efface le revers concédé à domicile face à Berlin et replace les Manceaux dans la course aux quarts de finale. Dans l'autre match, ALBA Berlin a dominé les Espagnols de la Joventut Badalone, futur adversaire du MSB, mardi prochain (72-68).
L'an passé, le MSB avait triomphé d'Olimpiacos Le Pirée en Grèce. La victoire comptait pour du beurre puisque les Manceaux étaient déjà éliminés de l'Euroleague. Le succès à Salonique est d'un tout autre goût. Les Sarthois sont dans le coup. La venue de la Joventut Badalone et de ses trois anciens Manceaux (Alain Koffi, Luka Bogdanovic et Clay Tucker) s'annonce chaude.
Le tournant du match :
Il restait tout juste deux minutes et Aaron Miles venait d'égaliser (67-67). Il n'y aurait point de tournant dans ce match. Du tricot plutôt. Une maille à l'endroit, une maille à l'envers. 1 lancer-franc de Marc Salyers (68-67). 1 lay-up d'Aaron Miles, encore lui (68-69). 1 tir en suspension de Marc Salyers (70-69). 1 lay-up d'Aaron Miles, toujours lui (70-71). Temps-mort demandé par JD Jackson à une poignée de secondes de la fin. Antoine Diot rentre à la place de JP Batista. Il hérite du cuir, s'élance vers le cercle. Il reste 1 seconde et demie. La balle est dans le filet. Victoire mancelle. En voilà un beau tournant.
L'homme du match :
A Salonique comme à Gravelines Zack Wright a été intenable. Les Grecs ont essayé. Ils ont eu des problèmes (6 fautes). Le meneur manceau les a promenés sur toutes les lattes du parquet. Quand il ne marquait pas (15 points, meilleur sarthois), il passait (4 caviars, meilleur manceau) ou décollait pour grappiller des rebonds (6). C'est encore Zack Wright qui a été crédité du seul contre de la partie au détriment de Jeremy Richardson. Avouez qu'avec la meilleure évaluation de 21, le meneur du MSB s'imposait comme l'homme de la victoire.
Le chiffre du match :
5. C'est le nombre de joueurs par équipe sur le terrain. C'est aussi le nombre de Manceaux présentant une évaluation à deux chiffres au bilan final. Outre les 21 de Zack Wright, Marc Salyers a terminé avec 18 (14 points et 7 rebonds). JP Batista le suit de près (17, 14 points). Thierry Rupert a optimisé ses 19 minutes de jeu (6 points et 5 rebonds pour une évaluation de 12). Dee Spencer, attendu, s'est presque contenté de regarder (10 points, 5 rebonds et 10 d'évaluation). Petite précision comptable. Le mode de calcul de l'évaluation dans les compétitions de l'ULEB est différent de celui de la LNB. En ULEB, et contrairement à la LNB, les fautes sont prises en compte. Ainsi Zack Wright a obtenu la meilleure évaluation grâce à ses 6 fautes provoquées.