Après avoir célébré la Coupe de France, les Manceaux ont vécu une soirée tranquille avant les playoffs qui commenceront dans une semaine.
La soirée avait commencé par la présentation de la Coupe de France par Pape-Philippe Amagou et ses partenaires. La bannière symbolisant le 12ème trophée de l'histoire du club était ensuite dévoilée aux cintres d'Antarès. A l'issue du match, les spectateurs pouvaient en découvrir une autre immortalisant la 20ème participation du MSB aux playoffs LNB. Le geste était symbolique puisqu'effectué de concert par Alain Weisz qui avait initié la série en 1997 et Erman Kunter qui la poursuit. Entre temps, les joueurs sarthois s'étaient défaits du SLUC sans trop de frayeur, la formation lorraine étant par trop diminuée par les blessures et quelque peu démobilisée à 3 jours de la fin de sa saison. Avant la série quarts de finale qui débutera le week-end prochain, les Manceaux iront défier Paris-Levallois mardi pour le dernier match de la saison régulière.
Les Cinq de départ :
MSB : Tywain McKee, Pape-Philippe Amagou, Mickaël Gelabale, Romeo Travis et Mouphtaou Yarou
Nancy : Benjamin Sene, Steed Tchicamboud, Bandja Sy, Andy Panko et Randal Falker
Le Film du match :
1er quart-temps : 22-21
Après l'ouverture du score par Bandja Sy et la prise de commandes signée Romeo Travis (4-2, 2ème), s'ensuivait une succession d'égalités (4-4, 2ème, 6-6, 4ème, 8-8, 4ème, 11-11, 6ème et 13-13, 7ème). Andy Panko redonnait même l'avantage au SLUC (13-15, 8ème). Mike Gelabale initiait alors un 7-0 avec le soutien de Romeo Travis (20-15, 9ème). L'international entretenait l'écart (22-17, 9ème) avant un retour lorrain en fin de 1er acte (22-21).
2ème quart-temps : 17-12
Randal Falker poursuivait le 6-0 pour un dernier passage nancéien en tête (22-23, 11ème). Les Sarthois tentaient une échappée (33-25, 15ème). Andy Panko respirait encore (33-28, 16ème). Les Tangos poussaient alors l'écart (37-28, 17ème). Avec 2 paniers dont 1 primé, Steed Tchicamboud le réduisait à 6 unités avant la pause (39-33).
3ème quart-temps : 27-10
Au retour des vestiaires, Randal Falker brûlait une dernière cartouche pour faire illusion (41-35, 22ème). Depuis l'arc, Mike Gelabale lançait l'estocade et au terme d'un 11-0 alimenté également par Romeo Travis et Ty McKee, l'issue du match ne faisait plus de doute (52-35, 25ème). Steed Tchicamboud et Randal Falker perturbaient à peine la marche en avant des Kunter boys (52-39, 26ème). Ceux-ci passaient la 2ème couche avec Petr Cornelie au pinceau (9 points d'affilée) et l'écart atteignait les 24 unités (63-39, 29ème). Il grimpait même à 25 après un triple de Chris Lofton (66-41, 30ème). Aux lancers-francs, Steed Tchicamboud l'entamait à peine en clôture de la 3ème période (66-43).
4ème quart-temps : 15-21
Les Manceaux poursuivaient leur marche en avant et Youssoupha Fall donnait l'avantage maximal au MSB (+28) en écrasant le ballon dans le cercle (72-44, 33ème). Montrant qu'ils avaient de l'orgueil, les Lorrains s'offraient un 10-0 (72-54, 36ème). Histoire de pimenter les débats et de faire frisonner le peuple orange, Andy Panko ramenait même le SLUC à 12 points (74-62, 38ème). Dans les derniers instants, Ty McKee et Jonathan Jeanne donnaient de la consistance à la différence finale (81-64).
L'Homme du match :
Après avoir illuminé Antarès dans le 3ème quart-temps, Petr Cornelie a terminé la partie en étant le meilleur marqueur sarthois avec 17 points à son compteur. Pour cela, il a converti 8 des ses 13 tirs avec 1 triple sur 3 et 2 dunks pour le spectacle. Il s'est même régalé d'un double-double en captant 10 rebonds dont 2 offensifs. Il a également volé 1 ballon pour faire grimper son évaluation à 24 en 26 minutes, le temps de jeu le plus important de l'escouade sarthoise.
Le Chiffre du match :
12. Plus que l'écart final (+17), le fait que les 12 Manceaux inscrits sur la feuille de match aient tous foulé le parquet d'Antarès symbolise la supériorité du MSB. Ainsi, Gédéon Pitard, cloué sur le banc depuis 3 rencontres, a disposé cette fois de 17 minutes alors que Jonathan Jeanne, Youssoupha Fall et Jean-Philippe Dally, plus habitués à faire tourner les serviettes, ont également gambadé en fin de rencontre.