John-David JACKSON (entraîneur de Villeurbanne)
« On a trop subi leur domination athlétique aux rebonds, à la lutte, à l'abattage. En première mi-temps, on est encore lucides, on arrive à rester dedans avec des séquences d'attaque très intéressantes. En deuxième, on est davantage sur le reculoir. Sous la pression, on ne met plus un pied devant l'autre. Peu importe les rotations, on n'est plus dans le combat. On le sait maintenant, quand on vient au Mans, si on veut avoir une chance, il faut aimer la lutte et surtout ne pas subir. Ce qui s'est passé dans un 3e quart-temps limite du ridicule pour nous. Du pur basket français, très engagé. bravo au Mans ! »
Erman KUNTER (entraîneur du Mans)
« C'est bien de gagner de cette manière. Battre le premier du championnat, c'est important. La Pro A se veut tellement dense qu'on ne sait pas ce qui va se passer. On avait déjà bien joué contre Strasbourg. Minute après minute, on a commencé à avoir un peu plus de jambes, on a oublié ce qui s'est passé en Allemagne. Quand on commence à marquer et à faire des stops défensifs, vous jouez avec une confiance énorme. On a contesté tous les tirs, pris tous les rebonds dans la raquette. On a pris de longs rebonds pour pousser le ballon et trouver des solutions. Le championnat continue. On va encore jouer deux matchs avec ce groupe. On va à Nanterre dès mardi (20 h 30) qui va nous proposer un autre style de jeu que Villeurbanne. »
Robert DOZIER (intérieur Le Mans)
« On a réussi un gros match avec beaucoup d'intensité. On a réussi à faire sortir Villeurbanne de sa zone de confort. L'un de nos meilleurs matchs assurément. Le ballon a plutôt bien circulé, on a bien communiqué en défense aussi. On était tous sur la même longueur d'ondes. Quant à moi, je retourne bientôt jouer aux Philippines aux Alaska Aces. C'est le business. À ce moment de ma carrière, je dois aussi penser à ma famille. «
Trenton MEACHAM (meneur Villeurbanne)
« Avant tout, bravo au Mans qui a très bien joué. Spécialement au 3e quart-temps, leur intensité et leur moisson aux rebonds nous ont fait perdre le fil de notre jeu. 22-4 au 3e quart-temps, que dire de plus. On n'a pas su répondre à leur intensité de tous les instants. Ils ont défendu mieux que nous. Ils étaient plus physiques, plus vite sur tous les ballons. En perdant plusieurs ballons, en concédant beaucoup trop de rebonds offensifs, c'est plus difficile de défendre en jeu de transition. On leur donne un surplus de confiance qui grandit shoot après shoot. »
Propos recueillis par Philippe Panighini - Ouest France