Erman Kunter (Le Mans)
« On perd 4-5 ballons importants en deuxième mi-temps par manque de concentration ou par facilité. Des pertes de balles venant de joueurs différents. En playoffs, l'équipe faisant le moins d'erreurs l'emporte souvent à la fin. Nos pourcentages aux tirs (31/64 à 48 %) ne sont pas si mauvais mais on n'a pas su faire le ou les stops nécessaires sur la fin. Sur la durée, l'absence de deux joueurs majeurs comme Dounia et Charles joue son importance. Je me suis appuyé davantage sur certains joueurs. Quand je vois Daniel Ewing jouer deux fois 34 minutes, ce n'est pas bon. Mais on est encore vivant, toujours pas éliminés. Dans une série au meilleur des cinq manches, c'est le 3e match le plus important. »
Vincent Collet (Strasbourg)
« Le niveau s'est élevé. Le passage en zone a été bénéfique. Un coup de poker que Le Mans m'a imposé au travers de son 11-0 initial. On était dans les cordes avant de retrouver peu à peu du rythme et de l'adresse pour créer un écart à la mi-temps. La maturité et l'esprit guerrier de mon équipe nous ont permis de faire la différence. En basket, il faut savoir aussi plonger par terre pour un ballon ou batailler pour un rebond. En fin de match, il y a plusieurs exploits de part et d'autre. On se retrouve avec un avantage conséquent même si le plus dur à gagner va être le troisième. »
Tadija Dragicevic (Strasbourg)
« A l'image de notre saison, le collectif prime. Chacun peut apporter à l'équipe. J'avais mal joué au premier match. Je me devais de faire les efforts supplémentaires pour l'équipe. Quand je regarde la feuille de match, je vois que tout le monde a apporté. Je m'attendais à un match plus agressif. En défense, on était bien en place. En attaque, le ballon a mieux circulé. »
Antoine Eïto (Le Mans)
« C'est forcément frustrant. On revient plusieurs fois à 3 ou 4 points. On perd encore trop de ballons pour nous, certains à des moments clés. Ce n'est pas fini. On va battre trois fois Strasbourg. On est obligés de penser comme ça. On va prendre match par match à domicile. Le public nous a bien suivis. On ne va pas lâcher, croyez-moi. On va se mettre les fesses par terre pour le club, pour nos supporters, par fierté aussi. »
Propos recueillis par Ouest France