Antoine Eïto (meneur du MSB) : « On a loupé notre match. On n'a aucune excuse, si ce n'est notre professionnalisme. Sans manquer de respect à nos adversaires, on était en Autriche et on va devoir se déplacer à Nanterre et à Usak en Turquie. On s'est tiré une balle dans le pied. La défense, c'est un état d'esprit. Toi et ton gars. On n'y était pas. On n'a pas été capable de se bouger les fesses. Ils ont su nous écarter de notre zone de confort. À la fin, on revient un peu, mais, au lieu de rester autour des dix points, on reprend un écart. On a reculé, on a subi leur intensité, alors que c'est l'inverse qui aurait dû se passer. Il faut vite réagir face à Limoges, un match à enjeu car, sinon, ça va piquer fort ! »
Erman Kunter (entraîneur du MSB) : « J'avais prévenu. Il faut toujours respecter son adversaire et on ne l'a pas fait. Derrière, ils mettent les tirs. Nous, on est frustrés, on se précipite et on commence à faire des conneries. On avait déjà perdu treize ballons à la mi-temps. Surtout par manque de concentration. On s'est fait rentrer dedans. Durant cinq-six minutes au dernier quart-temps, on a joué avec plus d'agressivité et on a immédiatement réduit l'écart, mais c'était bien trop tard. Cela dit, si Güssing joue de la sorte à chaque fois, d'autres vont tomber ici. On était à la rue défensivement. On avait encaissé 47 points à la mi-temps, ce n'était pas possible. En plus, Charles (Kahudi) s'est blessé rapidement et Rodrigue (Beaubois) n'était pas présent. On leur a accordé beaucoup trop de lay-ups, beaucoup trop de tirs extérieurs sans opposition. Et nous, les tirs que nous avions trouvés, on les ratait. Une vraie désillusion. »
Propos recueillis par Ouest France