En observateur averti, l'ex-champion NBA, toujours blessé, a évoqué sa convalescence,

le premier succès du MSB, les lacunes du moment mais aussi la densité de la Pro A. L'interview réalisée par Philippe Panighini est à retrouver dans le Ouest France du jour.

Le match
« Le plus important, c'est la victoire. Le match n'a pas été simple. On a encore beaucoup de choses à corriger. Dans notre situation, on ne va pas cracher sur cette première victoire. On l'a attendue et j'espère qu'on va enchaîner. On a plutôt bien débuté le match pour alterner ensuite le bon et le moins bon. En prolongation, on s'est montré solidaires et agressifs en défense. Il faut apprendre de nos erreurs mais aussi prendre exemple sur cette prolongation et les bons côtés du match. »

Sa blessure
« Personne ne souhaite être blessé. Tout le monde a envie d'être sur le terrain pour aider son équipe à gagner des matchs. J'ai connu pire dans ma carrière. Je ne suis pas « out » pour trop longtemps. Je dois bien travailler, ne pas trop en faire, pour revenir le mieux et le plus vite possible. Ma blessure vient d'une accumulation. Je ressentais parfois un peu de douleur au genou, je mettais ça sur le compte de la fatigue. Plus je poussais, plus la douleur était vive pour finalement apprendre que je souffrais d'une fissure au niveau du tendon rotulien. L'objectif étant de revenir dans 2-3 semaines. Aujourd'hui, je peux refaire du vélo et bientôt je reprendrai la course. »

Le jeu du MSB
« Ce n'est que le début de la saison. Notre équipe est assez nouvelle. Dans ma vie, j'ai vu pas mal de choses. On n'est pas au mieux, c'est clair. Une victoire, ça aide. A nous d'être conscients de nos lacunes pour travailler dur aux entraînements comme le coach le demande. Face au Havre, ce n'est pas normal d'avoir concédé autant de rebonds offensifs (17). Il faut du temps pour construire une nouvelle équipe. Chaque victoire doit nous aider à devenir meilleur. On sait qu'on n'est pas parfait, qu'il nous reste beaucoup de travail. On a un peu de temps pour préparer notre prochain déplacement à Orléans qui sera aussi très compliqué. Il faut franchir un cap pour atteindre le niveau, où tout le monde nous attend. »

La Pro A
« Depuis surtout ces dernières années, le championnat de France se veut très homogène. Tout le monde peut battre tout le monde. Je ne suis pas surpris. En Pro A, il faut être très rigoureux. chaque victoire compte. Les play-offs se jouent à rien. L'an dernier, Nanterre ne les a pas disputés malgré un bilan positif (16v-14d). Cela prouve aussi qu'on ne peut pas se permettre de laisser filer des matchs à notre portée. »