JD Jackson :
« Ce que j'ai dit aux garçons dans le vestiaire après le match, c'est qu'on pouvait avoir beaucoup de déception mais pas de regrets. On a livré un match assez extraordinaire en les déstabilisant chez eux. Notre défense était au moins aussi forte que celle de l'Asvel. Tout le monde était très appliqué, d'autant qu'il fallait redoubler d'efforts car Darius (Washington) s'est fait une entorse à la cheville. C'est regrettable qu'en ayant quinze points d'avance, on n'arrive pas à garder notre avance. On aurait pu faire mieux, même si pour moi on a fait notre plus gros match de la série. En ce qui concerne l'avantage du terrain, on n'a qu'à s'en vouloir à nous même de l'avoir perdu en fin de saison. Je félicite Pierre Vincent. Il a un effectif très sérieux. L'Asvel est une équipe très complète qui joue avec beaucoup de rigueur. »
JP Batista :
« Il faut reconnaître que l'Asvel a bien joué en deuxième mi-temps. Je suis vraiment très déçu de ne pas obtenir la victoire et la qualification pour le prochain tour. On a vraiment donné tout ce qu'on avait. Je suis très fier de la prestation de mes coéquipiers sur ces trois matchs malgré tout. »
Pierre Vincent (Coach Asvel) :
« Je travaille avec des garçons combatifs, courageux, toujours dans la dureté, mais qui ont du mal dans la maîtrise de leurs émotions. On se laisse vite rattraper par ça. Revenir dans le match comme on l'a fait face à une équipe si organisée, c'est difficile. Quand on a mieux respecté les plans de jeu, on a été meilleur. Les dirigeants nous avaient fixé des objectifs, on les a atteint. Maintenant, nous sommes des compétiteurs et on a envie d'aller plus loin. On a perdu l'avantage du terrain pour le prochain tour face à la meilleure équipe du championnat selon moi, mais on va se battre. On est l'outsider pour tout le monde, je ne sais pas si c'est plus confortable mais c'est comme ça. »
Georgi Joseph (Asvel) :
« J'ai toujours dit que j'allais jouer et hier (vendredi), Amara ne me croyait pas. J'ai eu beaucoup des douleurs mais, avec l'adrénaline, cela s'est estompé. A -18, j'étais serein, parce que ce n'est pas la première fois que cela nous arrive ! La demi-finale va être un combat. Cela va être David contre Goliath mais nous allons aller à Strasbourg avec nos armes pour les défier. »
Propos recueillis par Ouest France