Après un mois de préparation et avant le dernier tournoi amical ce week-end à Cognac (Charente), le coach manceau fait le point sur son groupe et justifie le choix de la polyvalence.Interview proposée dans le Ouest France du jour par Philippe PANIGHINI.
Qu'attendez-vous de ce dernier tournoi de préparation à Cognac ?
On va vraiment essayer de mettre les rotations plus représentatives même si Dounia (Issa) ne jouera pas face à Poitiers (voir ci-contre). Logiquement, il reviendra pour la finale ou petite finale. On souhaite vraiment se mettre en configuration officielle surtout que les petits bobos commencent à partir. Il nous manque encore du vécu collectif. C'est donc bien d'avoir ces deux matches. C'est une fin de préparation un peu à l'arrache, je l'avoue, mais on n'a pas le choix.
Khalid El-Amin en a-t-il fini avec ses douleurs récurrentes à la cheville ?
Il vient de faire sa première séance intense depuis une semaine. On va guetter si ça regonfle un peu ou pas. J'espère que ce ne sera pas un souci. Même si on peut le ménager, il a besoin d'une certaine forme et d'un rythme de jeu. Mais on découvre un peu avec lui car il n'avait jamais eu ce genre de pépin auparavant. J'espère vraiment qu'il va être en pleine forme d'ici peu.
L'équipe a été fortement remaniée à l'intersaison. Après un mois de préparation, comment sentez-vous ce nouveau groupe ?
Ce sont des gars très ouverts, motivés et sérieux. On n'a pas de retards à l'entraînement ni de râleurs qui boudent notre manière de jouer. Au contraire, c'est une équipe très positive qui travaille dur. Sur le long terme, ça peut devenir très intéressant. Aujourd'hui, il nous faut compenser notre manque de cohésion par un jeu simple et beaucoup d'intensité. Les affinités et les ajustements viendront après.
Pourquoi avoir bâti une équipe avec beaucoup de joueurs polyvalents ?
La concurrence est importante dans une équipe. Mais il est important aussi que tout le monde soit impliqué. L'an passé, on poussait trop sur les mêmes boutons. Par manque de rotations, on devenait plus lisibles. J'ai donc cherché à renouveler avec des gars polyvalents, capables de défendre et attaquer dans plusieurs registres. L'idée étant de bâtir une équipe à 8-9 pros où tout le monde se sent important. On peut ajuster selon les besoins, selon la fatigue sans avoir cinq ou six mecs qui boudent sur le banc.
Philippe PANIGHINI - OUEST FRANCE