À nouveau blessé et arrêté pour 30 jours, Antoine Diot cumule les pépins physiques depuis 18 mois. Cependant, le jeune meneur manceau positive. Ouest France a souhaité faire un point avec lui dans le journal du jour.
De quoi souffrez-vous exactement ?
Ce n'est pas de la hernie discale que j'ai eue il y a 18 mois. Cependant, mon dos est fragilisé, en gros cela crée des inflammations du disque, en gros. Je ressens toujours un gène, une douleur en bas du dos. Je suis donc contraint à l'inactivité. J'attends que cette douleur disparaisse. Je ne veux pas reprendre vite et risquer dans un ou deux mois que le problème resurgisse. Je prends le temps de me soigner correctement pour ne plus être emmerdé (sic) durant l'année.
Quel est votre programme ?
Pas de ballons. Kiné, piscine. Ce sont des séances quotidiennes. On verra à quel moment je reprendrais, il n'y a pas de date précise pour l'instant.
Comment vivez-vous cette inactivité récurrente ?
C'est un peu difficile. Malheureusement, je commence à avoir l'habitude. Ce n'est pas arrivé au bon moment mais il faut continuer à avancer.
Avez-vous le sentiment de payer une activité continue durant cinq six ans où vous avez joué toute l'année et notamment avec les sélections de jeunes chaque été ?
Certainement. Mais j'ai connu tellement de bonnes choses avec ces équipes de France que je le referais sans hésiter. J'ai ramené des médailles avec une bande de potes, c'est exceptionnel pour moi. Il est probable effectivement que mon corps paie peut-être ces années-là.
Êtes-vous inquiet pour l'avenir de votre carrière ?
Oui et non ! J'essaie de ne pas trop y penser, je ne peux pas m'enfoncer dans une idée comme celle-là. Si je commence à me dire que ma carrière est finie, je ne vais jamais avancer. Je fais le travail nécessaire pour revenir. Après, on verra... Je suis plutôt confiant, il n'y a pas de raisons d'être vraiment pessimiste. Je suis encore jeune. J'ai l'avenir devant moi, il faut positiver et puis repartir de l'avant.
Les trains passent et vous n'êtes pas dedans.
C'est vrai. C'est clair qu'il y a beaucoup de compétitions auxquelles j'aurais aimé participer, notamment le championnat du monde et le championnat d'Europe. J'attends le prochain train et j'espère monter dedans.
Les Jeux Olympiques vous vous y voyez ?
En tout cas, j'y pense. C'est un objectif pour tout sportif. Ce serait extraordinaire. À moi de fournir le travail avec le kiné puis de montrer que je suis encore compétitif. Je vais tout faire pour aller à Londres.