La LNB et son président, Alain Béral, ont lancé l’été dernier un chantier à moyen et long termes visant à restructurer tout le basket professionnel français. Fenêtres FIBA, Euroleague, médias, projets d’un grand club parisien, revue de détail sur tous les sujets du moment avec le président de la LNB…
Nous voilà à la fin de la première de ces fameuses fenêtres FIBA qui font tant parler depuis des mois. Aujourd’hui, tout le monde ou presque les critique pour de multiples raisons. Avec le recul, les instances françaises, FFBB comme LNB, ne se sont-elles pas rangées un peu trop sagement du côté de la FIBA dans le conflit opposant celle-ci à l’Euroleague?
Sage, depuis trois ans, on ne l’a pas été ! J’ai assisté à des réunions à l’époque, où l’on nous parlait d’un projet, mais absolument pas d’une décision ferme. Il s’y disait qu’on allait nous écouter. Et en fait, nous ne l’avons pas du tout été, puisque je pense que la décision avait été prise bien en amont par la FIBA. Cela a conduit à ces fenêtres réservées aux équipes nationales en septembre, novembre, février et juin. Et tout ce que nous avions pu soulever vis à vis des calendriers des ligues n’a absolument pas été écouté. Lors des dernières réunions, quand nous, ligues professionnelles, avons compris que nous n’en étions plus au stade des négociations mais que la décision de la FIBA était ferme et définitive, nous avons quand même demandé qu’au moins, la fenêtre prévue en février soit supprimée parce que, compte tenu des Coupes nationales ou des formats du type Leaders Cup ou Copa del Rey, certains clubs vont arrêter toute compétition pendant deux semaines et demi, ce qui peut s’avérer très dangereux. Mais même sur ce sujet, on ne nous a pas écoutés. Maintenant, le résultat est là : les Ligues s’arrêtent dix jours a minima en novembre et février. A cela s’ajoute le conflit entre Euroleague et FIBA, ce qui fait que les équipes nationales se retrouvent en plus sans beaucoup de leurs meilleurs joueurs. Ce qui m’inquiète aussi, c’est que pour les joueurs qui ne sont pas internationaux, des coupures aussi longues, au moment où ils sont au top de leur forme, peuvent avoir des conséquences qu’on mesure mal aujourd’hui.
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