« Tous les gars prennent de mes nouvelles »
Opéré le 19 mars à Lyon de son hernie discale, notre meneur international prend son mal en patience dans sa famille à Bourg-en-Bresse, avec l’espoir de retrouver une balle de basket courant juin.
Question bateau, mais comment ça va ?
« C’est assez surprenant mais je sens bien qu’il s’est passé quelque chose dans mon dos. Physiquement, je ne ressens plus de douleur. Pas trop étonnant car je ne fais rien, si ce n’est rester allongé ou marcher. La position assise m’est formellement interdite. Moralement, j’attaque une période longue. Tout pendant que la cicatrisation n’est pas effective, c’est repos total. »
Ton programme pour les semaines à venir ?
« Jusqu’au 22 avril, je vis chez mes parents à Bourg. A compter du 23, pour une période de deux semaines, je rentre au centre médico chirurgical de réadaptation des massues, à Lyon. Là-bas, je reprendrai la course, travaillerai sur ma mobilité. A l’issue de cette période, j’ai rendez-vous avec un chirurgien pour un premier bilan. Le premier week-end de mai, de nouveau repos, pendant une à deux semaines selon mes progrès. Et ensuite, je retournerai au même centre pour, cette fois, une quinzaine consacrée à ma réathlétisation. L’objectif, c’est d’être prêt à reprendre le basket, à tout le moins toucher un ballon, au début du mois de juin. Et secrètement, si l’équipe est toujours en course en playoffs, ce serait sympa de pouvoir participer aux échauffements avec les gars. »
Justement, gardes-tu le contact avec le groupe ?
« Totalement. Tout le monde m’appelle, prend de mes nouvelles par téléphone ou par sms. La direction, le staff mais aussi, bien sûr, mes coéquipiers. Ils me demandent souvent quand je rentre. Sincèrement, je me sens partie intégrante de l’équipe et leurs réactions ne m’étonnent pas car on a des bons mecs. D’ailleurs, si les médecins m’autorisent à prendre le train, j’essaierai de venir les supporter à Dijon le 28 avril. Quant à imaginer ma situation à plus long terme, je ne me projette pas. Je suis devenu prudent, je fais très attention, et je me dis que l’on en saura plus dans un mois. »