Les Manceaux ont pu mesurer l’écart qui les sépare des Choletais.
Les Sarthois n'ont fait illusion que pendant 15 minutes (22-27). Les Choletais ont ensuite fait cavalier seul, affichant une nette supériorité. Avec 14 points, Jacques Eyoum a été le meilleur marqueur manceau alors que Brahim Dohou en a totalisé 12
Le film du match :
Les Sarthois pointaient devant dans les premiers instants (9-8, 5ème) mais les Choletais ne tardaient pas à prendre les commandes, s’envolant même en fin de premier quart-temps (15-23). Les hommes de Mathieu Lemercier esquissaient bien une timide réaction (22-27, 15ème). En réponse, les visiteurs reprenaient leurs distance à la mi-temps (33-46). Au retour des vestiaires, l'écart se stabilisait un temps (42-56, 25ème) avant que les Manceaux ne concèdent un terrible 21-5 dans la deuxième moitié du troisième acte (47-77). Les partenaires de Brahim Dohou n’en pouvaient mais (48-81, 35ème).En fin de match, les joueurs des Mauges s’offraient même un avantage maximal de 47 points (51-98, 40ème), ramené à 45 unités à la sonnerie finale (53-98)
Le Sarthois du match :
En 25 minutes, Brahim Dohou a inscrit 12 points à 5/11 aux tirs dont 1/5 à 3 points et 1/2 aux lancers-francs. Ayant également pris 7 rebonds et délivré 2 passes, il a établi la meilleure évaluation mancelle (12). En comparaison, 6 Choletais ont fait au moins aussi bien.
Le chiffre du match :
34. Les Sarthois n’ont pas perdu moins de 34 ballons, un total rarement sinon jamais atteint dans le passé. Les pertes de balles ont souvent été la conséquence de prises de risques pleines de bonnes intentions. Du coup, les joueurs de Mathieu Lemercier n’ont pu tenter que 59 tirs, soit 23 de moins que les Choletais (82). Comme l’adresse mancelle était bien inférieure (37,3% contre 47,6 %), notamment à 3 points (3/22, soit 13,6%), il était inéluctable que la différence au panneau de score soit élevée au final (-45).
La réaction de Mathieu Lemercier :
« Il faut reconnaître que nous avons joué contre un adversaire qui va être candidat à sa propre succession pour le titre de champion de France. Nous avons tenu une mi-temps puis nous avons explosé en vol physiquement en deuxième. Je n’ai pas retrouvé la vie affichée à Levallois. Nous sommes passés complètement au travers contre Cholet. J’ai tendance à croire que lorsqu’on prend une grosse claque, derrière on est revanchard. J’espère que c’est l’état d’esprit qu’afficheront les gars, vendredi, à Antibes. »