Appliqués à souhait, les Sarthois se sont qualifiés pour les demi-finales.
Dès le départ, chaque panier demandait beaucoup de travail tant les défenses étaient pressantes. Ainsi, après 2 changements de leader, une 6ème égalité sanctionnait le premier quart-temps (15-15). Les Villeurbannais passaient alors la sur-multipliée, reléguant les Sarthois à 9 longueurs (20-29, 16ème). En réponse, les partenaires de Romeo Travis enquillaient un 10-0 pour passer devant à l’entame de la dernière minute de la première mi-temps (30-29) avant de conserver cet infime avantage au repos (32-31). Poussés par le peuple orange, les Tangos s’échappaient après la pause (43-35, 24ème). Les Rhodaniens réagissaient bien (45-43, 26ème) mais ils étaient aussitôt punis (55-44, 29ème). Un missile à longue portée de Chris Lofton donnait même 12 points d’avance aux Manceaux à 10 minutes du terme (58-46). Il leur restait à maintenir les Rhodaniens à bonne distance jusqu’à la fin, ce qu’il faisaient avec sang-froid (79-68). On est en demis !!!
Les Cinq de départ :
MSB : Justin Cobbs, Chris Lofton, Mykal Riley, D.J. Stephens et Youss Fall
Lyon-Villeurbanne : DeMarcus Nelson, A.J. Slaughter, Charles Kahudi, Justin Harper et Alpha Kaba
Le Film du match :
1er quart-temps : 15-15
(15-15).
2ème quart-temps : 17-16
(32-31)
3ème quart-temps : 26-15
(58-46).
4ème quart-temps : 21-22
(79-68).
L’Homme du match :
Justin Cobbs a survolé la partie en terminant avec la meilleure évaluation (20). En jouant 34 minutes, il en a également été le meilleur marqueur en ayant inscrit 19 points à 4/10 aux tirs dont 1/4 à 3 points et un parfait 10/10 aux lancers-francs. Pour faire bonne mesure, il a également capté 3 rebonds, délivré 4 passes et volé 1 ballon.
Le Chiffre du match :
9. Pour chacune des deux formations, 9 joueurs ont participé aux débats et les 9 ont contribué au score. Les remplaçants ont apporté un tiers des points manceaux (28 sur 79) avec Antoine Eïto (14), Will Yeguete (8), Romeo Travis (4) et Yannis Morin (2). Leurs productions ont permis aux starters de pouvoir souffler afin de garder leur lucidité quand les Villeurbannais se faisaient pressants.